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Cuisinez-vous!


Les bienfaits de la pratique de la cuisine du point de vue nutritionnel.

L’assemblage de produits de base est un des piliers de la nutrition.

L’assemblage de certains aliments permets de créer des combinaisons gagnantes pour notre métabolisme, mais aussi une meilleure assimilation de certaines vitamines ou minéraux. Par exemple l’association de légumineuses et de céréales (pois chiche et semoule de blé pour le couscous) permet d’obtenir des protéines complètes intéressantes dans les régimes végétariens, ou pour les personnes désireuses de limiter leur consommation de viande.

La consommation de vitamine C (orange, citron) en simultané d’une source végétale de fer (lentilles) permet une meilleure biodisponibilité du fer.

Bien que les industriels souhaitent être plus transparents sur la composition de leurs produits, la listes des produits et des additifs sont souvent bien trop longues. Des messages publicitaires sont souvent mis en avant pour promouvoir tel ou tel produit, c’est ce qu’on appelle des allégations nutritionnelles :« source de fibre », « source de calcium » mais attention car celles-ci mettent en avant une qualité du produit. Cela ne fait pas pour autant de celui ci un aliment de qualité. Je pense notamment à des biscuit industriels qui porteraient la mention riche en fibre, ils sont tout aussi riche en sucre et en graisse hydrogénée que ceux sans allégations.

Cuisiner c’est aussi la seule manière d’éviter certains risques pour la santé. Je pense notamment aux personnes allergiques à certains aliments, pour qui la lecture des étiquettes est un véritable le casse-tête ou le risque encouru de se retrouver avec un plat contaminé par un aliment indésirable peut leur couter la vie. Le diabète, en nette augmentation dans nos sociétés modernes, est une autre pathologie qui a pour premier traitement une alimentation équilibrée. Les produits préparés du commerce contiennent pour grand nombre d’entre eux beaucoup trop de sucres raffinés et de graisses saturées, c’est donc très naturellement que la cuisine home made devient un incontournable.

Mieux gérer le contenu de son assiette d’un point de vue qualitatif et aussi quantitatif.

Un des principaux intérêts de se concocter ses petits plats, c’est que l’on y gère sa portion. En fonction de son appétit du moment, de son activité, mais aussi de ses besoins physiologiques la taille de l’assiette ou des composantes de cette assiette ne sera pas identiques.

Il est difficile d’avoir un impact sur son assiette si l’on consomme en dehors de son domicile ou si l’on n’apporte pas son repas au travail. En effet il est parfois difficile de ne pas succomber aux tentations quand arrive l’heure de midi. La raison ne dicte plus nos choix lorsque nous avons faim, et nous allons tout naturellement vers des plats plus riches en graisses, en sucres. Alors que si nous avons un choix plus limité celui de notre frigo ou notre repas emporté de notre domicile, nous serons tout aussi satisfait.

L’impact psychologique de l’acte de cuisiner.

L’acte de cuisiner peut prendre une vraie dimension thérapeutique. De nombreuses personnes se réfugient dans leur cuisine afin d’apaiser leur stress. En effet, le fait de devoir assembler des ingrédients dans un certain ordre, rester dans le moment présent pour respecter des temps de cuisson ou surveiller la cuisson d’un caramel, savoir que l’ajout d’eau et de farine va faire une pâte que l’on va pouvoir malaxer, a quelque chose de rassurant, d’antistress. Nous avons d’ailleurs vu le nombre de cuisinier augmenter depuis cette crise sanitaire, et ce n’est très certainement juste lié au fait d’avoir plus de temps.

La cuisine peut faire appelle à la créativité, sous réserve qu’on la pratique sans recette. Créativité de présentation mais aussi d’association d’ingrédients. Et c’est toujours très stimulant de faire appel à celle-ci quand il s’agit de sortir de la routine. Faire appel à ses 5 sens, pendant un temps donné, être dans le moment présent, la cuisine aurait des vertus méditatives selon de nombreux experts.

C’est aussi un acte très valorisant, favorisant l’estime de soi quand le résultat est au rendez-vous !

C’est moi qui l’ai fait, ça vous plait ?

Cuisiner fait appel aux souvenirs, pensez à la fameuse madeleine de Proust. Notamment aux souvenirs familiaux, à des instants de partage, des moments de bonheur. Elle permet aussi de rendre hommage à la cuisinière ou au cuisinier de la famille. Par l’élaboration du gâteau au pommes de mamie, ou du ragout de papy, on ne cherche pas seulement à se nourrir, on perpétue la tradition, on se reconnecte avec des personnes peut être disparue, ce n’est pas rien !

Questionner notre façon d’être en cuisine peut en dire long sur notre psychologie, sur notre besoin de résultat, la nécessité de suivre une recette ou arrive-t-on à sortir du cadre, est-on plutôt le chef ou le commis de cuisine… ?

Cuisiner est une activité qui a du sens car elle répond à un besoin vital, mais c’est surtout une rencontre authentique avec soi.

Et vous comment vous occupez vous de vous en cuisine ? Quelles sont les recettes qui ont du sens ? Quel est votre rapport à la cuisine ?

N’hésitez pas à me faire part de vos réflexions afin que nous puissions échanger sur le sujet.


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